« Je suis Marius HENRY, 19 ans, en 2ème année de BTS Management Commercial Opérationnel (BTS MCO) à l’école de commerce AFTEC de Vannes et je suis pilote de moto semi-professionnel. »
« Actuellement en alternance, je travaille comme vendeur de motos et d’accessoires de motos dans l’entreprise familiale qui gère 4 concessions et magasins à Lorient (Concession BMW Moto), Lanester (Dafy Moto et Select Machines) et Brest (Iroise Moto). C’est grâce à cette entreprise que je fais aujourd’hui de la moto à haut niveau. Lorsque je ne travaille pas, ou que je ne suis pas à l’école, je m’entraine et je participe à des compétitions de motos dans la France entière jusqu’à l’international. »
D’où vient cette passion que tu as pour la moto ?
La moto, c’est à la fois mon activité professionnelle et ma passion. Mon père a démarré la concession quand j’avais 1 an donc je baigne dans ce milieu depuis que je suis jeune. Au début, j’assistais aux courses avec mon père qui faisait de la moto puis petit à petit, je m’y suis mis également. C’est à partir de là que j’ai développé un réel engouement pour la moto, et que s’est construite ma passion pour ce sport.
Quand as-tu débuté la moto et quel est ton parcours en tant que de pilote ?
Ma première moto, j’ai dû l’avoir quand j’avais 7 ou 8 ans, c’était une CRF 50F. Vers l’âge de 14 ans, j’ai commencé à faire de la moto sérieusement, de manière assidue, en participant régulièrement à des entraînements et des courses. L’année dernière, j’ai eu la chance de signer mon premier contrat d’engagement dans une écurie.
À quel niveau concours-tu à l’heure actuelle ?
Je suis sur un niveau qui se situe entre du pro et du semi-pro. Je cours sur des 600cc « SuperSport » au championnat français et espagnol, au sein d’une équipe triple fois championne de France en « Superbike » (qui est la catégorie juste au-dessus de la mienne, correspondant au 1000cc). Aujourd’hui, je ne me qualifie pas de professionnel, mais c’est mon objectif de pouvoir pratiquer ma passion et d’en vivre.
Jusqu’où te rends-tu pour participer à ces compétitions ?
La difficulté, c’est qu’en Bretagne, il n’y a pas de circuit de vitesse pour la moto. Par exemple, l’année dernière, j’étais licencié au circuit du Mans (3 heures de route en partant de Vannes). Maintenant, je m’entraine au Val de Vienne, plus précisément au Vigeant, entre Poitiers et Limoges. Il m’arrive de me déplacer en France sur des circuits comme celui de Paul Ricard près de Marseille, mais aussi de me rendre sur des circuits internationaux au Portugal ou encore en Espagne.
Comment arrives-tu à t’organiser avec les cours et la moto ?
C’est vrai que durant la première année, c’était compliqué de gérer les cours et les entraînements. Grâce à une bonne organisation et l’accompagnement de l’école, j’ai réussi à obtenir ma première année. Aujourd’hui, je suis sur le même rythme de travail, mais cela ne me pose plus trop de problème. Je priorise mes temps à l’école en début de semaine et bénéficie d’une certaine flexibilité pour les entraînements et les compétitions de moto lorsque je me trouve en entreprise. C’est un rythme qui me correspond bien puisque mes sessions de moto se déroulent généralement le week-end.
Où est-ce que l’on peut te retrouver sur les réseaux ?
Vous pouvez me retrouver sur Instagram : @morizzio56