Revue de presse
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À Laval, alternants et recruteurs ont eu l’opportunité de se rencontrer lors d’un job dating


Le mercredi 5 mars 2025, un job dating dédié à l'alternance a eu lieu au campus Eduservices de Laval (Mayenne). Une centaine d'élèves ont répondu présent à l’appel des entreprises partenaires.


L’objectif de cet événement était de permettre aux candidats de rencontrer leurs futurs employeurs. " C’est qu’il y ait des bons matchs qui s’opèrent entre nos candidats inscrits à la rentrée 2025 et les recruteurs", explique avec un sourire Carine Macquaire, directrice clientèle du campus, qui abrite quatre écoles allant du niveau post-bac au bac +5.


Près de 100 élèves ou futurs élèves ont saisi cette chance. Leurs dossiers ont été soigneusement examinés et présélectionnés afin de répondre aux besoins des 20 entreprises présentes. Ce processus est particulièrement apprécié par Danièle Monnier, responsable des ressources humaines chez Le géant du meuble Monnier : "Ça fait quatre ans que je participe à ce job dating, et je n’ai jamais été déçue. L’école cible parfaitement mes demandes."


Un format qui séduit à la fois les jeunes et les recruteurs


Margot Maussion, gérante du bar lavallois My Beers, découvre ce job dating pour la première fois. "J'ai déjà eu une alternante de l'école, mais je n'avais jamais participé à ces rencontres", confie la jeune patronne. "C’est pratique, tous les entretiens sont organisés sur une journée."


Elle rencontrait sept candidates, dont Manon, 17 ans, qui débutera un BTS communication en septembre. Assise, un peu nerveuse, la lycéenne attend son entretien. "J’ai commencé à chercher, mais les entreprises veulent souvent quelqu’un qui a déjà un BTS", regrette-t-elle. Un manque d’opportunités également constaté par Tanaïs, 21 ans, qui a essuyé plusieurs refus : "J’ai postulé à des offres en digital sur Indeed et en physique. Mais à Laval, c’est difficile, la concurrence est forte."


Ce job dating représente une chance de bousculer les choses : "On rencontre directement les recruteurs, et c’est plus naturel que d’envoyer un mail", affirme Clarisse, en terminale. Pour elle, le plus difficile est passé : "J’ai passé deux entretiens qui se sont très bien déroulés", confie-t-elle. La semaine suivante, elle a rendez-vous dans l’une des entreprises pour un test de mise en situation.